Les médias sociaux désignent des réseaux en ligne qui relient les gens à des fins de communication, notamment pour le partage d’informations et d’intérêts personnels et professionnels. Si les plateformes telles que Facebook, Twitter, LinkedIn, Instagram, YouTube, TikTok, Snapchat et Pinterest peuvent être utilisées à bon escient, elles peuvent également être employées comme outils de violence fondée sur le genre facilitée par la technologie (VFGFT).

Les formes courantes de violence par le biais des médias sociaux sont:

  • Menaces, messages violents ou harcèlement par messageries privées
  • Publication d’informations, de vidéos ou de photos sans le consentement de la personne pour lui causer du tort ou de la détresse
  • Accès au compte d’une personne sans autorisation en obtenant les détails de connexion et du mot de passe
  • Se faire passer pour quelqu’un d’autre sur une plateforme pour causer du tort.

Conseils de planification de sécurité

Les mesures de sécurité ci-dessous peuvent contribuer à réduire le risque de violence par le biais des médias sociaux.

  • Communiquez par message privé ou instantané plutôt que par un espace public tel qu’un fil Twitter ou votre mur Facebook.
  • Envisagez de créer un nouveau profil en utilisant des informations non identifiantes et une image telle qu’une fleur, le logo d’une équipe sportive ou une autre image comme photo de profil.
  • Sauvegardez toutes les menaces et le harcèlement en faisant des captures d’écran ou des enregistrements vidéos de l’écran et soumettez-les à la police ou à votre avocat·e.
  • Conservez toutes les preuves de harcèlement, d’usurpation d’identité ou de menaces en ligne. Cette documentation peut vous servir si vous intentez des poursuites.
  • Utilisez la fonction PrintScreen ou imprimez directement à partir d’un site web pour documenter les preuves de menaces ou de harcèlement à partir d’un ordinateur ou d’un portable.
  • Sur Facebook et d’autres sites de médias sociaux, vous pouvez utiliser l’outil «Télécharger vos informations» pour télécharger le contenu et les paramètres de confidentialité de votre compte. Cet outil est l’un des meilleurs moyens de préserver les preuves de violence.
  • Désactivez temporairement votre compte sans supprimer vos données. Cette stratégie empêche les autres de consulter vos informations, de vous taguer dans des messages ou des photos, et de vous envoyer des messages privés ou instantanés.
  • Se désabonner ou bloquer les personnes sont deux autres options pour vous distancer de quelqu’un qui vous dérange. Cela signifie que les auteurs de violence n’auront pas accès à vos profils. Ce qui ne les empêchera pas de publier des informations sur vous sur leurs propres pages ou sur celles d’autres personnes.

La plupart des sites de médias sociaux réputés vous permettent également de signaler les abus et de les faire supprimer. N’oubliez pas de documenter et de conserver les preuves AVANT de signaler la violence; sinon, vous risquez de perdre de précieuses preuves pouvant servir plus tard.

Explorer les paramètres de sécurité et de confidentialité, lorsque disponibles

  • Vérifiez vos paramètres de confidentialité sur les médias sociaux pour vous assurer qu’ils sont réglés en fonction du niveau de confidentialité souhaité. N’oubliez pas que de régler vos réseaux sociaux sur «privé», ne garantit pas que vos informations demeurent totalement privées.
  • Rappelez-vous aussi que vos amis et vos followers peuvent être en mesure de voir les publications et les pages de vos autres amis, même s’ils ne sont pas amis entre eux.
  • Faites attention aux personnes qui figurent sur votre liste d’amis lorsque vous publiez ou partagez du contenu.
  • Vérifiez les informations relatives aux «sessions actives» ou à la «dernière connexion» si vous craignez que quelqu’un d’autre soit connecté à votre compte.
  • Créez un mot de passe et une adresse courriel que l’auteur ne peut pas deviner, sur un appareil auquel il n’a pas accès.
  • Utilisez des questions de sécurité dont l’auteur ne connaît pas les réponses et pensez à mettre en place des autorisations de connexion ou une vérification en deux étapes sur vos comptes, si ces fonctions sont disponibles.

Questions à poser avant d’accepter une personne comme «ami» sur les médias sociaux

  • Est-ce que je connais sa véritable identité? Dans le cas contraire, envisagez d’ignorer ou de refuser la demande d’amitié.
  • Cette personne a-t-elle une relation avec la personne qui me harcèle ou me maltraite? Si oui, envisagez de décliner ou de limiter la demande d’amitié. L’auteur pourrait avoir accès à vos informations ou à votre localisation par l’intermédiaire de cette personne.
  • Si vous êtes ami avec une personne et qu’il semble qu’elle ait créé un deuxième ou un nouveau profil, assurez-vous de confirmer avec elle. Dans certains cas, les auteurs créent de faux profils en se faisant passer pour un·e ami·e.

Messages sur les médias sociaux, sécuritaires ou dangereux?

Est-ce que vos publications sur les médias sociaux en révèlent trop sur vos activités ou sur l’endroit où vous êtes? Examinez chaque message publié sur vos réseaux sociaux.

  1. Est-ce que ce message révèle ma position?
  1. Est-ce que ce message révèle mes activités?
  1. Est-ce que je suis à l’aise de publier ces informations sur Internet?
A photo of a phone and on the phone is an image of a woman and her daughter. There is labelling pointing out that the house number can be seen in the photo and the street name can be seen in the captions of the photo. There's also a symbol indicating that this is not good.
This is an image of a phone with a photo on it of a woman and a child, no identifiying information is in the photo or caption thanks to the photo being zoomed in. There is also a check symbol that this is ideal.

La violence fondée sur le genre facilitée par la technologie (VFGFT) fait partie d’un continuum de violence qui peut se produire à la fois en ligne et en personne. Si vous ou l’une de vos connaissances faites face à la VFGFT, vous n’êtes pas seule. Vous pouvez consulter hebergementfemmes.ca pour trouver une maison d’hébergement près de chez vous afin de discuter de vos options et de créer un plan de sécurité. Vous n’avez pas besoin de résider dans une maison d’hébergement pour accéder à un soutien et à des services gratuits et confidentiels.

Adapté pour le Canada avec la permission du Technology Safety Project de WESNET.

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